Big time name dropping #04 / LAX

J’ai présenté un de mes amis chanteurs australiens au côté obscur du spectacle, il y a joyeusement piétiné toutes les règles du show-business. Il l’a fait innocemment et s’en est très bien tiré, pas d’impact, rien. En plus d’être auteur, chanteur et batteur de talent, il était un ingénieur du son brillant, ce qui lui valu le poste de baby-sitter du mixage principal.

Alors que tous nous étions tous focalisés sur le fait d’éviter les impairs et de ne marcher sur les pieds d’aucune divinité, il leur parlait, tapait des bières avec eux et leur refilait ses démos comme si de rien n’était. Un cas, d’école. Un talent de plus qu’il avait. Cela ne lui a pas ouvert trop de portes toutefois, car les destinataires ont probablement dû balancer les CD dans un coin des loges juste après cette rencontre surréaliste, mais il a quand même réussi à avoir un vrai deal avec Mister George Clinton himself, pour le remix d’un titre.

Un super deal au fait, impliquant l’avion de Lax à GVA, un canapé pour dormir chez le batteur et juste un tas de truc blanc en abondance. C’est tout. J’ai beaucoup appris en regardant George manipuler les pistes déjà enregistrées pour en extraire le meilleur avec musicalité, inverser les prises de basse, isoler des morceaux de batterie et des voix. J’ai été impressionné par les longues heures de travail et par le dévouement de George, qui s’investissait dans un projet par pure passion et par amitié, sans major, sans manager, sans problème et sans grosse somme d’argent impliqués. Seulement un modeste tas de truc blanc et du fast-food de temps à autre…

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